D’après les chiffres du conseil économique et social repris par le Médef, l’entrepreneuriat féminin est en progression en France. Les femmes représentaient ainsi 27 % des créations d’entreprises en 2002, contre 30 % en 2012. Une féminisation de l’entrepreneuriat est à l’œuvre en France et ce phénomène s’approfondira vraisemblablement à l’avenir.
Car les femmes sollicitent l’entrepreneuriat. Pour justifier de leur itinéraire professionnel, les entrepreneuses interrogées par le réseau d’entrepreneuse Girl Power 3.0 mentionnent en premier lieu la garantie de l’indépendance. Puis viennent le goût d’entreprendre, l’appétit pour la création, la rémunération, mais aussi l’échappatoire au chômage. Ces retours d’expérience font échos dans l’esprit de bien des femmes actives qui, pour 69 % d’entre elles considèrent l’entrepreneuriat comme un statut plus épanouissant que le salariat. Près de la moitié des femmes y voient également un moyen d’atteindre un équilibre plus satisfaisant entre vie familiale et personnelle et vie professionnelle.
Il y aurait ainsi en France quelque 5 millions d’entrepreneuses en devenir. Pour autant, le chemin des entrepreneuses n’est pas sans embûches, loin de là ! Devenir son propre patron ne permet malheureusement pas aux femmes d’en finir avec le plafond de verre. Frédérique Clavel en témoigne. « Si je ne me suis jamais ennuyée, j’ai toujours eu le sentiment d’être freinée dans mon travail », explique la présidente de l’Agence pour la création d’entreprises (APCE), également à la tête de deux entreprises. Un sentiment confirmé par un sondage Opinion Way daté de 2012 et dans lequel 33 % des femmes interrogées affirment que leur sexe est « un inconvénient dans le cadre de la création d’entreprises ». Respectivement 46 % et 32 % de ces répondantes déclarent d’ailleurs accuser un manque de crédibilité dans les milieux professionnels, et des difficultés pour remporter l’adhésion des banquiers et des investisseurs. En matière de création d’entreprises, la confiance faite aux femmes est donc encore en dessous de ce à quoi elles peuvent légitimement prétendre.
En 2010, une étude du CNRS mettait en évidence que les entreprises du CAC 40 qui comptabilisaient plus de 35 % de cadres féminins pendant la période 2002-2006 avaient enregistré une croissance du chiffre d’affaires de plus de 23 %. Contre seulement 14 % pour le reste de ces entreprises. Ce type de statistique de statistiques suggère donc que les femmes ont tout sauf à rougir de leurs compétences de gestionnaires. Malgré cela, il leur faut encore les faire reconnaître par leurs pairs et les institutions. À nouveau, Frédérique Clavel témoigne : « quand j’ai débuté ma carrière, j’ai petit à petit pris conscience des écarts de traitement entre sexes. […] Cette différence, je ne l’ai jamais acceptée. De cette colère, j’ai fait un moteur ». Un moteur en lequel chacun peut voir à l’action la mécanique d’un authentique leadership.
Car les femmes sollicitent l’entrepreneuriat. Pour justifier de leur itinéraire professionnel, les entrepreneuses interrogées par le réseau d’entrepreneuse Girl Power 3.0 mentionnent en premier lieu la garantie de l’indépendance. Puis viennent le goût d’entreprendre, l’appétit pour la création, la rémunération, mais aussi l’échappatoire au chômage. Ces retours d’expérience font échos dans l’esprit de bien des femmes actives qui, pour 69 % d’entre elles considèrent l’entrepreneuriat comme un statut plus épanouissant que le salariat. Près de la moitié des femmes y voient également un moyen d’atteindre un équilibre plus satisfaisant entre vie familiale et personnelle et vie professionnelle.
Il y aurait ainsi en France quelque 5 millions d’entrepreneuses en devenir. Pour autant, le chemin des entrepreneuses n’est pas sans embûches, loin de là ! Devenir son propre patron ne permet malheureusement pas aux femmes d’en finir avec le plafond de verre. Frédérique Clavel en témoigne. « Si je ne me suis jamais ennuyée, j’ai toujours eu le sentiment d’être freinée dans mon travail », explique la présidente de l’Agence pour la création d’entreprises (APCE), également à la tête de deux entreprises. Un sentiment confirmé par un sondage Opinion Way daté de 2012 et dans lequel 33 % des femmes interrogées affirment que leur sexe est « un inconvénient dans le cadre de la création d’entreprises ». Respectivement 46 % et 32 % de ces répondantes déclarent d’ailleurs accuser un manque de crédibilité dans les milieux professionnels, et des difficultés pour remporter l’adhésion des banquiers et des investisseurs. En matière de création d’entreprises, la confiance faite aux femmes est donc encore en dessous de ce à quoi elles peuvent légitimement prétendre.
En 2010, une étude du CNRS mettait en évidence que les entreprises du CAC 40 qui comptabilisaient plus de 35 % de cadres féminins pendant la période 2002-2006 avaient enregistré une croissance du chiffre d’affaires de plus de 23 %. Contre seulement 14 % pour le reste de ces entreprises. Ce type de statistique de statistiques suggère donc que les femmes ont tout sauf à rougir de leurs compétences de gestionnaires. Malgré cela, il leur faut encore les faire reconnaître par leurs pairs et les institutions. À nouveau, Frédérique Clavel témoigne : « quand j’ai débuté ma carrière, j’ai petit à petit pris conscience des écarts de traitement entre sexes. […] Cette différence, je ne l’ai jamais acceptée. De cette colère, j’ai fait un moteur ». Un moteur en lequel chacun peut voir à l’action la mécanique d’un authentique leadership.