Il avait lui-même dit, dans les jours qui précédaient ce remaniement très attendu en France, qu’il n’aurait pas quitté Place Beauvau si ce n’était pour l’hôtel de Matignon. C’est chose faite, pour son plus grand plaisir. Mais c’est un pari risqué pour François Hollande.
Car Manuel Valls est une figure de la gauche qui n’est pas forcément appréciée à cause d’idées politiques qui flirtent parfois avec celles de la droite. Ce n’est pas pour rien que 40% des électeurs de droite le voteraient en tant que Président de la République contre seulement 20% des électeurs de gauche.
Affaire Léonarda, affaire Dieudonné… Valls a déjà donné le ton de cette nouvelle étape du quinquennat de François Hollande. Une étape qui, si dans les grandes lignes ne devrait pas dévier de beaucoup, le but de ce nouveau gouvernement reste le redressement de l’économie, de l’industrie et de la compétitivité, elle pourrait être beaucoup plus axée sur l’action que sur le dialogue.
Certains verraient en Valls des points communs avec le nouveau et très jeune Premier ministre italien, Matteo Renzi, qui multiplie les réformes. D’autres, pour sa médiatisation, le comparent à Sarkozy.
Une figure qui change donc, et qui pourrait changer la donne. Mais il reste au nouveau Premier ministre des défis de taille à relever parmi lesquels la réduction du budget de l’Etat et la réduction du déficit qui doit descendre en dessous de 3% avant 2015... et ce n’est pas gagné.
Car Manuel Valls est une figure de la gauche qui n’est pas forcément appréciée à cause d’idées politiques qui flirtent parfois avec celles de la droite. Ce n’est pas pour rien que 40% des électeurs de droite le voteraient en tant que Président de la République contre seulement 20% des électeurs de gauche.
Affaire Léonarda, affaire Dieudonné… Valls a déjà donné le ton de cette nouvelle étape du quinquennat de François Hollande. Une étape qui, si dans les grandes lignes ne devrait pas dévier de beaucoup, le but de ce nouveau gouvernement reste le redressement de l’économie, de l’industrie et de la compétitivité, elle pourrait être beaucoup plus axée sur l’action que sur le dialogue.
Certains verraient en Valls des points communs avec le nouveau et très jeune Premier ministre italien, Matteo Renzi, qui multiplie les réformes. D’autres, pour sa médiatisation, le comparent à Sarkozy.
Une figure qui change donc, et qui pourrait changer la donne. Mais il reste au nouveau Premier ministre des défis de taille à relever parmi lesquels la réduction du budget de l’Etat et la réduction du déficit qui doit descendre en dessous de 3% avant 2015... et ce n’est pas gagné.