RWE accuse fortement les politiques de transition énergétique mises en œuvre en Europe et surtout en Allemagne. L’adoption massive des renouvelables, aidés par le soutien des différents états-membres et les subventions qui leur sont accordées, ont entraîné une forte dépréciation de son parc industriel, centré surtout sur les énergies fossiles, notamment le gaz et le charbon.
L’exercice 2013 de RWE s’est donc clos avec une perte nette de 2,8 milliards d’euros. Une première « depuis la création de la RFA, c’est-à-dire plus de 60 ans » a commenté le patron Peter Terium. La perte nette d’un montant record est issue d’une dépréciation également record : 4,8 milliards d’euros pour son parc de production d’énergie fossile.
Toutefois, si la dépréciation est en cause, RWE a également raté le virage des renouvelables puisque la société n’a commencé à investir dans le domaine que très tard, « trop » tard de l’aveu du PDG en personne. Et avec une dette de 31 milliards d’euros, le groupe manque également de capital pour rattraper son retard, ce qui laisse présager quelques années difficiles.
Pour 2014, RWE ne s’attend pas à redresser la barre avec un bénéfice net prévisionnel de 1,3 milliards d’euros contre 2,3 milliards d’euros en 2013 ainsi qu’un bénéfice d’exploitation en baisse de 17% au minimum.
La situation de RWE n’est pas unique en Europe. Le français EDF a subi également de lourdes pertes en 2013 à la suite d’une dépréciation de près de 15 milliards d’euros de son parc de production tandis que chez l’énergéticien allemand EON, dont les comptes n’ont pas encore été publiés, on s’attend également à être dans le rouge.
L’exercice 2013 de RWE s’est donc clos avec une perte nette de 2,8 milliards d’euros. Une première « depuis la création de la RFA, c’est-à-dire plus de 60 ans » a commenté le patron Peter Terium. La perte nette d’un montant record est issue d’une dépréciation également record : 4,8 milliards d’euros pour son parc de production d’énergie fossile.
Toutefois, si la dépréciation est en cause, RWE a également raté le virage des renouvelables puisque la société n’a commencé à investir dans le domaine que très tard, « trop » tard de l’aveu du PDG en personne. Et avec une dette de 31 milliards d’euros, le groupe manque également de capital pour rattraper son retard, ce qui laisse présager quelques années difficiles.
Pour 2014, RWE ne s’attend pas à redresser la barre avec un bénéfice net prévisionnel de 1,3 milliards d’euros contre 2,3 milliards d’euros en 2013 ainsi qu’un bénéfice d’exploitation en baisse de 17% au minimum.
La situation de RWE n’est pas unique en Europe. Le français EDF a subi également de lourdes pertes en 2013 à la suite d’une dépréciation de près de 15 milliards d’euros de son parc de production tandis que chez l’énergéticien allemand EON, dont les comptes n’ont pas encore été publiés, on s’attend également à être dans le rouge.