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Avec un PIB qui a reculé de 1,9% au premier trimestre 2015 la Russie ne crée pas la surprise. Ou presque pas car les analystes, de leur côté, étaient bien plus pessimistes : le consensus tablait sur une baisse du PIB de 2,5% à cause, notamment, des sanctions contre le pays, de la crise Ukrainienne et de la baisse du prix des hydrocarbures. En un sens, donc, la Russie fait même plutôt bien.
Mais le scénario conforte les prévisions catastrophiques pour le pays des principales institutions mondiales : -4,8% en 2015 selon la BERD, -3% selon la Banque mondiale et -3,5% selon le FMI. Toutefois, l'avenir semble s'éclaircir.
Le rouble, en effet, reprend des couleurs. Certes pas rapidement puisqu'un dollar vaut 49 roubles en ce lundi 18 mai 2015 contre 35 roubles avant la crise. Mais c'est mieux que les 70 roubles pour un dollar du pic de la crise monétaire en décembre 2014.
De fait, le Kremlin peut se permettre au moins d'être un peu optimiste : le pire de la crise est passé" a déclaré Vladimir Poutine. Mais nombre d'économistes, y compris russes, ne sont pas de cet avis.
Surtout si la guerre ouverte entre l'OPEP et les Etats-Unis, notamment contre leur gaz de schiste, se confirme. Le baril de pétrole pourrait voir son prix de nouveau chuter en dessous des 60 dollars ce qui porterait un coup difficile à encaisser à l'économie russe et au géant gazier Gazprom.
Mais le scénario conforte les prévisions catastrophiques pour le pays des principales institutions mondiales : -4,8% en 2015 selon la BERD, -3% selon la Banque mondiale et -3,5% selon le FMI. Toutefois, l'avenir semble s'éclaircir.
Le rouble, en effet, reprend des couleurs. Certes pas rapidement puisqu'un dollar vaut 49 roubles en ce lundi 18 mai 2015 contre 35 roubles avant la crise. Mais c'est mieux que les 70 roubles pour un dollar du pic de la crise monétaire en décembre 2014.
De fait, le Kremlin peut se permettre au moins d'être un peu optimiste : le pire de la crise est passé" a déclaré Vladimir Poutine. Mais nombre d'économistes, y compris russes, ne sont pas de cet avis.
Surtout si la guerre ouverte entre l'OPEP et les Etats-Unis, notamment contre leur gaz de schiste, se confirme. Le baril de pétrole pourrait voir son prix de nouveau chuter en dessous des 60 dollars ce qui porterait un coup difficile à encaisser à l'économie russe et au géant gazier Gazprom.