Le salaire brut a augmenté, les cotisations aussi !
Contrairement à l’idée reçue, la hausse de la CSG intervenue au 1er janvier 2018 ne concerne pas uniquement les salaires et les pensions de retraite. Ce prélèvement obligatoire s’applique également aux cotisations patronales des régimes complémentaires. Depuis l’entrée en vigueur de cette réforme, ils sont donc obligés de mettre la main à poche, rappelle le Groupe Henner dans une étude consacrée à cette réforme.
Les cotisations que les organismes assureurs sont obligés de verser sur les prestations qu’ils distribuent aux assurés ont donc augmenté depuis le début de l’année. Et la peine est double puisque, au-delà de l’impact qu’a eu la hausse du taux de la CSG (qui est un prélèvement dit proportionnel), c’est l’assiette de ce prélèvement qui a augmenté, les salaires ayant augmenté du fait de la suppression au 1er janvier 2018 de la cotisation salariale de l’Assurance Maladie (à hauteur de 0,75 % du salaire) et de la cotisation salariale ASSEDIC (à hauteur de 2,40 % du salaire).
Les cotisations que les organismes assureurs sont obligés de verser sur les prestations qu’ils distribuent aux assurés ont donc augmenté depuis le début de l’année. Et la peine est double puisque, au-delà de l’impact qu’a eu la hausse du taux de la CSG (qui est un prélèvement dit proportionnel), c’est l’assiette de ce prélèvement qui a augmenté, les salaires ayant augmenté du fait de la suppression au 1er janvier 2018 de la cotisation salariale de l’Assurance Maladie (à hauteur de 0,75 % du salaire) et de la cotisation salariale ASSEDIC (à hauteur de 2,40 % du salaire).
Réforme des prélèvements obligatoires : pour les organismes assureurs, la facture s’avère salée
Selon les simulations du Groupe Henner, en 2018 un salarié ayant une invalidité permanente et un salaire mensuel brut de 2000 euros peut donc compter sur une indemnisation à hauteur de 909 euros par mois par la Sécurité sociale, contre 933 euros en 2017. La prestation complémentaire payée par l’organisme assureur a elle aussi diminué pour les salariés assurés à hauteur de 80 % du salaire brut (545,40 euros contre 555,60 euros avant la réforme) et ceux assurés à hauteur de 85 % (636,30 euros contre 648,20 euros). En revanche, elle a augmenté pour les salariés assurés à hauteur de 95 % du salaire brut (599,93 euros contre 541,20 euros).
Pour les salariés en incapacité temporaire, les indemnisations nettes ont augmenté dans tous les cas… tout comme les indemnisations brutes lorsque le salarié est assuré à hauteur de 85 % ou 95 % du salaire brut. Les montants s’élèvent désormais à 695,80 euros contre 669,18 euros avant la réforme pour les premiers et à 606,72 euros contre 580,89 euros pour les seconds. Les employeurs doivent donc s’attendre à une prochaine hausse des cotisations qui financent les régimes de prévoyance.
Pour les salariés en incapacité temporaire, les indemnisations nettes ont augmenté dans tous les cas… tout comme les indemnisations brutes lorsque le salarié est assuré à hauteur de 85 % ou 95 % du salaire brut. Les montants s’élèvent désormais à 695,80 euros contre 669,18 euros avant la réforme pour les premiers et à 606,72 euros contre 580,89 euros pour les seconds. Les employeurs doivent donc s’attendre à une prochaine hausse des cotisations qui financent les régimes de prévoyance.