La conversion écologique de Jeff Bezos
L’homme le plus riche au monde s’engage pour la défense de la planète. « Le changement climatique est la plus grande menace pour la planète », écrit Jeff Bezos sur son compte Instagram. C’est pourquoi il lance un nouveau fonds, le Bezos Earth Fund, doté de 10 milliards de dollars. Sa mission est de subventionner les chercheurs, les organisations non gouvernementales et les militants qui œuvrent pour lutter contre le réchauffement de la planète. Le grand patron précise qu’il s’agit d’une première dotation. Le fonds lancera son activité cet été.
La politique environnementale d’Amazon subit le feu de la critique depuis plusieurs semaines. Un groupe d’employés du géant du commerce en ligne a exigé que le groupe aille plus loin que les annonces de septembre dernier : Jeff Bezos a promis qu’Amazon allait atteindre ses engagements climatiques pris dans le cadre de l’accord de Paris avec dix ans d’avance.
La politique environnementale d’Amazon subit le feu de la critique depuis plusieurs semaines. Un groupe d’employés du géant du commerce en ligne a exigé que le groupe aille plus loin que les annonces de septembre dernier : Jeff Bezos a promis qu’Amazon allait atteindre ses engagements climatiques pris dans le cadre de l’accord de Paris avec dix ans d’avance.
Amazon a beaucoup à prouver
Mais c’est insuffisant pour bon nombre d’employés et de spécialistes, pour qui Amazon est un gros pollueur. Les activités de l’entreprise mettent en effet sur les routes des millions de véhicules chaque jour pour transporter des colis. Et son activité d’hébergement et de services dans le cloud est aussi particulièrement consommatrice d’énergie. Amazon émet chaque année 44,4 millions de tonnes de CO2, soit 10% des émissions d’un pays comme la France.
« Nous pouvons sauver la Terre », assure Jeff Bezos. Mais cet effort gigantesque nécessite une « action collective des grandes et petites entreprises, des États, des organisations mondiales et des individus ». Il conclut en écrivant que la planète est « la chose que nous avons tous en commun ». Ces dix milliards de dollars sont un premier pas qui en appelle d’autres de la part de la plus grande fortune au monde.
« Nous pouvons sauver la Terre », assure Jeff Bezos. Mais cet effort gigantesque nécessite une « action collective des grandes et petites entreprises, des États, des organisations mondiales et des individus ». Il conclut en écrivant que la planète est « la chose que nous avons tous en commun ». Ces dix milliards de dollars sont un premier pas qui en appelle d’autres de la part de la plus grande fortune au monde.