Flambée des rémunérations pour les dirigeants
En moyenne, les patrons des dirigeants du SBF120, autrement dit les 120 plus grandes entreprises cotées en France, ont touché une rémunération de 4,5 millions d'euros au titre de l'exercice 2021. Selon le cabinet Proxinvest, il s'agit d'un « record historique depuis quinze ans », un chiffre en hausse de 22% par rapport à 2019. Les dirigeants du CAC40 atteignent une moyenne de 7,9 millions d'euros, soit 52% de plus que durant la dernière année pré-pandémique.
Certains grands patrons se distinguent des autres. C'est le cas pour Carlos Tavares, le patron de Stellantis, qui a touché un total de 66,7 millions d'euros. Une somme contestée par le groupe, qui parle plutôt de 19,1 millions d'euros. Le montant a été jugé « choquant et excessif » par Emmanuel Macron lors de la dernière campagne électorale, appelant à de nouvelles règles au niveau européen. Viennent ensuite Bernard Charlès, le directeur général de Dassault Systèmes, avec 44,1 millions (+114%), puis Daniel Julien, le PDG de Teleperformance avec 19,6 millions (+15%).
Certains grands patrons se distinguent des autres. C'est le cas pour Carlos Tavares, le patron de Stellantis, qui a touché un total de 66,7 millions d'euros. Une somme contestée par le groupe, qui parle plutôt de 19,1 millions d'euros. Le montant a été jugé « choquant et excessif » par Emmanuel Macron lors de la dernière campagne électorale, appelant à de nouvelles règles au niveau européen. Viennent ensuite Bernard Charlès, le directeur général de Dassault Systèmes, avec 44,1 millions (+114%), puis Daniel Julien, le PDG de Teleperformance avec 19,6 millions (+15%).
Pas de problème de pouvoir d'achat pour les grands patrons
Proxinvest prend en compte le salaire fixe des grands patrons, qui a augmenté de 1,5% dans le SBF120 et de 4,2% dans le CAC40 par rapport à 2019, ainsi que les attributions d'options et d'actions (+39,6% pour le SBF120) et le bonus annuel moyen qui a progressé de 19,9% pour le SBF120 et de 33,6% pour le CAC40.
Ces chiffres pourraient bien relancer le débat autour de la rémunération des grands patrons, que beaucoup de Français trouveront décorrélée de la réalité. L'inflation qui frappe depuis le début de l'année grève en effet le pouvoir d'achat en particulier pour les ménages les plus modestes. Et en dehors des actionnaires, il n'existe pas de contre-pouvoir dans les entreprises pour réduire la flambée des rémunérations.
Ces chiffres pourraient bien relancer le débat autour de la rémunération des grands patrons, que beaucoup de Français trouveront décorrélée de la réalité. L'inflation qui frappe depuis le début de l'année grève en effet le pouvoir d'achat en particulier pour les ménages les plus modestes. Et en dehors des actionnaires, il n'existe pas de contre-pouvoir dans les entreprises pour réduire la flambée des rémunérations.