Des dizaines de tonnes de glyphosate pour entretenir les voies
Avec ses dizaines de milliers de kilomètres de rail (environ 30.000) à entretenir en parfait état pour permettre la circulation des trains, la SNCF était tout simplement le premier consommateur de glyphosate de France. En moyenne, chaque année, entre 35 et 38 tonnes de pesticide étaient utilisés contre les mauvaises herbes en France par le transporteur. Mais c’est une époque révolue.
Matthieu Chabanel, directeur général délégué chargé des projets, de la maintenance et de l’exploitation chez SNCF réseau, a confirmé : « nous travaillons sur des solutions alternatives de traitement ». Le glyphosate, c’est donc terminé pour la SNCF : dès 2022, le groupe ne l’utilisera plus, changement sur lequel elle s’était engagée pour des raisons écologiques.
Matthieu Chabanel, directeur général délégué chargé des projets, de la maintenance et de l’exploitation chez SNCF réseau, a confirmé : « nous travaillons sur des solutions alternatives de traitement ». Le glyphosate, c’est donc terminé pour la SNCF : dès 2022, le groupe ne l’utilisera plus, changement sur lequel elle s’était engagée pour des raisons écologiques.
Une surcoût de près de 100 millions d’euros
En lieu et place du glyphosate, la SNCF va utiliser d’autres systèmes, notamment un produit à 95% composé d’acide pélargonique. Un produit plus respectueux de la nature et plus naturel, qui a malgré tout un coût plus élevé que le glyphosate et, surtout, une efficacité moindre. Plus cher, la SNCF devra donc en utiliser plus pour avoir le même effet.
Un surcoût pour l’entretien des rails qui est estimé, selon SNCF Réseau, à près de 100 millions d’euros par an. Outre le nouveau produit, la SNCF va en effet devoir abandonner le traitement chimique des abords des rails : il est interdit en France depuis l’adoption de la loi Egalim, également pour des raisons écologiques.
Un surcoût pour l’entretien des rails qui est estimé, selon SNCF Réseau, à près de 100 millions d’euros par an. Outre le nouveau produit, la SNCF va en effet devoir abandonner le traitement chimique des abords des rails : il est interdit en France depuis l’adoption de la loi Egalim, également pour des raisons écologiques.