Booking obtient une grosse ristourne sur son redressement fiscal
Selon les informations du média L’Informé, qui a révélé l’information, le fisc et Booking.com ont trouvé un accord concernant le redressement fiscal de la plateforme. Le groupe, fondé en 1996 aux Pays-Bas, était accusé de ne pas avoir payé son dû pour la période allant de 2006 à 2018, souligne le média. Mais aussi pour les années 2018-2022.
Le fisc français demandait ainsi à Booking pas moins de 356 millions d’euros d’impôts en retard et pénalités. Une somme qui ne sera pas celle finalement payée. Selon L’Informé, Booking et le fisc français ont trouvé un accord portant sur le règlement de 153 millions d’euros. Soit une ristourne de plus de 50% pour l’entreprise néerlandaise. Cet accord, confirmé par Booking.com, met un terme à une partie de la procédure.
Le fisc français demandait ainsi à Booking pas moins de 356 millions d’euros d’impôts en retard et pénalités. Une somme qui ne sera pas celle finalement payée. Selon L’Informé, Booking et le fisc français ont trouvé un accord portant sur le règlement de 153 millions d’euros. Soit une ristourne de plus de 50% pour l’entreprise néerlandaise. Cet accord, confirmé par Booking.com, met un terme à une partie de la procédure.
« Nous avons toujours été en règle avec la fiscalité française »
Interrogée par L’Informé, Booking a tenu à déclarer que « en tant que groupe néerlandais payant des impôts aux Pays-Bas, nous maintenons que nous sommes et avons toujours été en règle avec la fiscalité française, et nous sommes satisfaits de confirmer que nous avons atteint un accord amiable avec les autorités fiscales françaises ». Néanmoins, le redressement fiscal aura bien lieu.
Et ce pourrait ne pas être le dernier : l’accord trouvé entre la plateforme et Bercy ne couvre que la période 2006-2018. Pour les exercices fiscaux 2018-2022, donc, il n’est pas impossible qu’un autre redressement fiscal ait lieu malgré les déclarations de la plateforme concernant sa conformité avec la loi.
Et ce pourrait ne pas être le dernier : l’accord trouvé entre la plateforme et Bercy ne couvre que la période 2006-2018. Pour les exercices fiscaux 2018-2022, donc, il n’est pas impossible qu’un autre redressement fiscal ait lieu malgré les déclarations de la plateforme concernant sa conformité avec la loi.