Un marché qui devrait passer de 22 milliards d'euros aujourd'hui à 90 milliards d'ici 2030
Les robots ont envahi de nombreux secteurs : ce qui n'était qu'une fiction il y a quelques années est devenue une réalité. Le think tank numérique français l'IDATE DigiWorld publie son nouveau rapport intitulé « La robotique : un marché en plein essor dans la transformation numérique des industries verticales » et les chiffres publiés pour l'avenir sont impressionnants. En effet, si le marché mondial actuel est évalué à 22 milliards d’euros, il devrait s'élever à 90 milliards d’ici 2030.
« La croissance actuelle de ce marché est presque sans précédent, en particulier dans certains secteurs stratégiques », souligne Bertrand Copigneaux, responsable de la Practice Emerging Tech. « Le principal marché vertical de la robotique sur la période restera l’industrie manufacturière, principalement grâce à un marché de robots industriels traditionnels déjà bien développé et à l’avènement de robots collaboratifs et d’exosquelettes », indique le rapport.
« La croissance actuelle de ce marché est presque sans précédent, en particulier dans certains secteurs stratégiques », souligne Bertrand Copigneaux, responsable de la Practice Emerging Tech. « Le principal marché vertical de la robotique sur la période restera l’industrie manufacturière, principalement grâce à un marché de robots industriels traditionnels déjà bien développé et à l’avènement de robots collaboratifs et d’exosquelettes », indique le rapport.
L'agriculture un potentiel qui va entraîner une forte croissance
Au total, l’industrie manufacturière représentera environ 44% du marché mondial en 2030. Les axes de la numérisation « Industrie 4.0 » porteront leurs fruits, de même que les véhicules autonomes. Les secteurs de la logistique et de la santé se développent fortement sur la période, pour représenter ensemble près d’un quart du marché. Les sujets principalement abordés seront la gestion des entrepôts et les robots chirurgicaux dans un premier temps, et à terme la livraison du dernier kilomètre et les services de télé-présence médicale robotisée, accordant ainsi une attention particulière au suivi et au maintien de la population vieillissante.
Enfin, ce n'est pas forcément un secteur sur lequel on aurait misé, mais l'agriculture tire son épingle du jeu. Il est vrai que certains taches sont répétitives et les robots peuvent donc facilement remplacer l"homme comme pour le cas de la traite et à partir de 2025, des robots agricoles seront aussi utilisés en grande culture. Selon les spécialistes, le potentiel d’économies de ressources et d’accroissement de la production de l’agriculture « de précision » et des machines automatisées entraînera une forte croissance. Une phase de transition s’annonce, où les robots travailleront pour surveiller la santé du bétail et des plantes.
Quant à la France, le rapprot détaille : « C’est vrai que la France est classée 18ème mondial en terme de densité robotique avec 132 robots pour 10 000 ouvriers contre 631 pour la Corée du Sud et 309 pour l’Allemagne. Mais il ne faut surtout pas baisser les bras. La France peut faire partie des nations majeures comme elle l’est devenue dans le domaine des logiciels ».
Enfin, ce n'est pas forcément un secteur sur lequel on aurait misé, mais l'agriculture tire son épingle du jeu. Il est vrai que certains taches sont répétitives et les robots peuvent donc facilement remplacer l"homme comme pour le cas de la traite et à partir de 2025, des robots agricoles seront aussi utilisés en grande culture. Selon les spécialistes, le potentiel d’économies de ressources et d’accroissement de la production de l’agriculture « de précision » et des machines automatisées entraînera une forte croissance. Une phase de transition s’annonce, où les robots travailleront pour surveiller la santé du bétail et des plantes.
Quant à la France, le rapprot détaille : « C’est vrai que la France est classée 18ème mondial en terme de densité robotique avec 132 robots pour 10 000 ouvriers contre 631 pour la Corée du Sud et 309 pour l’Allemagne. Mais il ne faut surtout pas baisser les bras. La France peut faire partie des nations majeures comme elle l’est devenue dans le domaine des logiciels ».