L’électroménager : une industrie stratégique dans un marché sous pression
L’Europe représente un terrain hautement disputé pour l’électroménager, avec des ventes annuelles dépassant les 150 millions d’appareils. En France, le secteur du gros électroménager seul atteint 5,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires, avec plus de 15 millions d’unités vendues par an. Le segment des appareils encastrables, qui représente désormais 30 % du marché, illustre l’évolution des attentes des consommateurs vers des solutions esthétiques, connectées et économes en énergie.
Malgré ce dynamisme, le secteur fait face à des tensions structurelles importantes. Les pénuries de composants électroniques, accentuées par la pandémie, ont perturbé les chaînes d’approvisionnement. Les industriels, confrontés à des hausses de 6 à 10 % sur les matières premières, ont dû ajuster leurs prix et revoir leurs modes de production. Des acteurs comme Whirlpool, leader du marché français avec 15 % de parts de marché, ont renforcé leur présence industrielle en Europe, avec 11 usines optimisant à la fois les coûts logistiques et l’impact environnemental.
Parallèlement, Haier, le géant chinois, a accéléré sa croissance grâce au rachat de Candy, doublant son chiffre d’affaires en Europe pour atteindre 2 milliards d’euros. Misant sur les produits connectés, Haier vise la troisième place européenne d’ici 2025, soutenu par un réseau de sept usines locales et une capacité d’innovation rapide.
Malgré ce dynamisme, le secteur fait face à des tensions structurelles importantes. Les pénuries de composants électroniques, accentuées par la pandémie, ont perturbé les chaînes d’approvisionnement. Les industriels, confrontés à des hausses de 6 à 10 % sur les matières premières, ont dû ajuster leurs prix et revoir leurs modes de production. Des acteurs comme Whirlpool, leader du marché français avec 15 % de parts de marché, ont renforcé leur présence industrielle en Europe, avec 11 usines optimisant à la fois les coûts logistiques et l’impact environnemental.
Parallèlement, Haier, le géant chinois, a accéléré sa croissance grâce au rachat de Candy, doublant son chiffre d’affaires en Europe pour atteindre 2 milliards d’euros. Misant sur les produits connectés, Haier vise la troisième place européenne d’ici 2025, soutenu par un réseau de sept usines locales et une capacité d’innovation rapide.
SEB : l’industriel français tient tête aux géants
Face à ces géants, SEB est bien plus qu’un acteur compétitif : il est le porte-drapeau d’un modèle industriel unique, combinant tradition et vision d’avenir. Fondé en 1857 à Selongey, en Bourgogne-Franche-Comté, ce groupe familial a su, au fil des décennies, se transformer en un leader mondial, avec un chiffre d’affaires de 8 milliards d’euros en 2022, dont 74 % réalisés à l’international.
SEB se distingue par son attachement à ses racines locales. Avec 11 usines implantées en France et un total de 40 sites de production dans le monde, le groupe privilégie une fabrication locale qui contribue à l’économie des territoires. En 2023, ces usines ont produit 60 millions d’appareils, répondant aux besoins de marchés très divers, tout en respectant des standards de qualité exigeants.
Cet engagement s’accompagne d’une stratégie résolument tournée vers la durabilité. SEB investit chaque année 320 millions d’euros dans la recherche et développement, soit 4 % de son chiffre d’affaires, pour concevoir des produits à la fois performants et respectueux de l’environnement. La politique de réparabilité du groupe, qui garantit la disponibilité des pièces détachées pendant 15 ans, a permis d’éviter 200 000 tonnes de déchets électroniques depuis 2018. Ce choix concernant les pièces détachées répond aux attentes des consommateurs pour des produits durables et réparables, tout en alignant SEB sur les nouvelles exigences réglementaires européennes.
Au-delà de la technologie, SEB reste profondément attaché à ses valeurs humaines et sociales. Le groupe génère plusieurs milliers d’emplois en France et dans toute l’Europe, soutenant ainsi le tissu industriel local. Contrairement à des concurrents comme Whirlpool ou Haier, qui privilégient une production délocalisée, SEB met en avant un modèle où la performance économique s’accompagne d’un impact social positif.
SEB a su résister aux chocs économiques et aux bouleversements industriels grâce à une stratégie basée sur la diversification et l’innovation. Avec un portefeuille de plus de 30 marques, dont des noms emblématiques comme Moulinex, Rowenta ou Tefal, le groupe couvre tous les segments de marché, du milieu de gamme au premium. Cette approche lui permet de s’adresser à une clientèle variée, tout en s’adaptant aux nouvelles tendances, comme la montée des appareils connectés, qui croît de 10 % par an.
SEB se distingue par son attachement à ses racines locales. Avec 11 usines implantées en France et un total de 40 sites de production dans le monde, le groupe privilégie une fabrication locale qui contribue à l’économie des territoires. En 2023, ces usines ont produit 60 millions d’appareils, répondant aux besoins de marchés très divers, tout en respectant des standards de qualité exigeants.
Cet engagement s’accompagne d’une stratégie résolument tournée vers la durabilité. SEB investit chaque année 320 millions d’euros dans la recherche et développement, soit 4 % de son chiffre d’affaires, pour concevoir des produits à la fois performants et respectueux de l’environnement. La politique de réparabilité du groupe, qui garantit la disponibilité des pièces détachées pendant 15 ans, a permis d’éviter 200 000 tonnes de déchets électroniques depuis 2018. Ce choix concernant les pièces détachées répond aux attentes des consommateurs pour des produits durables et réparables, tout en alignant SEB sur les nouvelles exigences réglementaires européennes.
Au-delà de la technologie, SEB reste profondément attaché à ses valeurs humaines et sociales. Le groupe génère plusieurs milliers d’emplois en France et dans toute l’Europe, soutenant ainsi le tissu industriel local. Contrairement à des concurrents comme Whirlpool ou Haier, qui privilégient une production délocalisée, SEB met en avant un modèle où la performance économique s’accompagne d’un impact social positif.
SEB a su résister aux chocs économiques et aux bouleversements industriels grâce à une stratégie basée sur la diversification et l’innovation. Avec un portefeuille de plus de 30 marques, dont des noms emblématiques comme Moulinex, Rowenta ou Tefal, le groupe couvre tous les segments de marché, du milieu de gamme au premium. Cette approche lui permet de s’adresser à une clientèle variée, tout en s’adaptant aux nouvelles tendances, comme la montée des appareils connectés, qui croît de 10 % par an.
SEB face à la concurrence mondiale : un modèle européen à valoriser
Dans un marché dominé par des multinationales aux capacités d’investissement colossales, SEB incarne une alternative crédible et durable. Whirlpool, avec ses 20 milliards de dollars de chiffre d’affaires, domine le gros électroménager grâce à une production de masse et des prix compétitifs. De son côté, Haier, fort de sa position de leader mondial, mise sur la connectivité pour séduire les consommateurs européens.
Mais SEB, avec son modèle familial et son ancrage local, représente une vision différente, fondée sur la pérennité et la qualité. Cette stratégie ne vise pas seulement à rivaliser avec les géants mondiaux, mais à définir un standard d’excellence pour l’industrie européenne. En valorisant l’innovation, la durabilité et l’impact positif sur les territoires, SEB s’impose comme un exemple à suivre pour répondre aux défis de demain.
Mais SEB, avec son modèle familial et son ancrage local, représente une vision différente, fondée sur la pérennité et la qualité. Cette stratégie ne vise pas seulement à rivaliser avec les géants mondiaux, mais à définir un standard d’excellence pour l’industrie européenne. En valorisant l’innovation, la durabilité et l’impact positif sur les territoires, SEB s’impose comme un exemple à suivre pour répondre aux défis de demain.