Si le personnel d'Air France est tenu de respecter la loi en vigueur dans les pays dans lesquels ils se rendent, la question de l'Iran a fait débat au sein de la compagnie. Lors de l'annonce de la réouverture en avril 2016 de la ligne Paris Téhéran à la suite de la levée de l'embargo sur l'Iran, les syndicats ont mis le doigt sur la question du voile.
En effet, chez Air France, les salariés n'ont pas le choix de leur destination : les équipes sont assignées aux vols d'office. Cette règle, qui n'est pas propre à la compagnie française, aurait contraint les hôtesses et pilotes du groupe à porter le voile, des pantalons et des vestes longues afin de se conformer à la loi islamique. Une contrainte que les syndicats refusaient catégoriquement depuis des mois.
Lundi 4 avril 2016 la compagnie aérienne a trouvé un accord avec les représentants du personnel : elle va mettre en place un "dispositif spécial". Toute personne qui, pour des raisons personnelles, ne voudrait pas porter le voile pourra décider de refuser une assignation à destination de Téhéran "sas aucune conséquence sur la rémunération".
L'annonce de ce nouveau dispositif a été bien accueillie par les syndicats qui regrettent, toutefois, que la compagnie ne les ait pas écoutés avant et que l'affaire ait dû sortir dans les médias pour qu'une décision soit prise.
En effet, chez Air France, les salariés n'ont pas le choix de leur destination : les équipes sont assignées aux vols d'office. Cette règle, qui n'est pas propre à la compagnie française, aurait contraint les hôtesses et pilotes du groupe à porter le voile, des pantalons et des vestes longues afin de se conformer à la loi islamique. Une contrainte que les syndicats refusaient catégoriquement depuis des mois.
Lundi 4 avril 2016 la compagnie aérienne a trouvé un accord avec les représentants du personnel : elle va mettre en place un "dispositif spécial". Toute personne qui, pour des raisons personnelles, ne voudrait pas porter le voile pourra décider de refuser une assignation à destination de Téhéran "sas aucune conséquence sur la rémunération".
L'annonce de ce nouveau dispositif a été bien accueillie par les syndicats qui regrettent, toutefois, que la compagnie ne les ait pas écoutés avant et que l'affaire ait dû sortir dans les médias pour qu'une décision soit prise.