Se constituer auto-entrepreneur est une source de flexibilité : du choix des clients, au niveau de rémunération, en passant par l’organisation de son emploi du temps, les décisions reviennent au professionnel qui demeure libre de faire ce que bon lui semble. En contexte de crise économique, ce modèle demeure attrayant. Devenir son propre employeur peut en effet être la solution pour accéder plus directement à l’emploi, éviter le chômage où donner une nouvelle impulsion à sa carrière.
Mais le contexte économique actuel demeure très difficile pour les professionnels indépendants. Pour les salariés traditionnels, l’entreprise et sa structure protègent quelque peu de la conjoncture. En revanche, les auto-entrepreneurs prennent la crise de plein fouet. De 2007 à 2008, les gains des travailleurs indépendants ont ainsi diminué de 3,4 %. Ce chiffre témoigne de la vulnérabilité de ce mode de vie professionnel : une commande annulée, un livrable rejeté par le client et c’est l’activité même de l’entreprise en nom personnel qui se trouve menacée en l’absence de capacités importantes de gestion des commandes.
Bien que l’enthousiasme pour le statut d’indépendant soit fort en France, la proportion d’auto-entrepreneurs parmi la population active y demeure paradoxalement faible en comparaison de ce qui s'observe aux États-Unis. Culturellement, la France n’a pas les mêmes références que le pays des self-made-men. Mais cette contradiction française ne s’explique pas seulement par la composante culturelle et l’attrait du risque.
Sur le plan administratif et légal en effet, le statut d’auto-entrepreneur pose certaines questions. S’il permet d’exonérer l’entreprise de charges tant qu’elle ne réalise pas de chiffre d’affaires – ce qui permet donc de lancer une activité de façon relativement confortable –, la flexibilité administrative du statut d’auto-entrepreneur n’a d’égale celle qui s’applique à ses revenus. En effet, si certaines professions sont classiquement animées par des indépendants dont le niveau de vie est assez bien assuré comme c’est le cas de secteur juridique ou informatique, l’incertitude quant à la rémunération demeure omniprésente dès lors qu’on évolue hors de ces sentiers balisés. Par ailleurs, l’accès aux diverses protections sociales telles que l’assurance maladie ou le service de retraite est plus complexe pour un indépendant que pour un salarié classique.
Pour y remédier, des solutions existent. Les regroupements professionnels tels que les coopératives d’entrepreneurs peuvent par exemple constituer une raison sociale avantageuse sur le plan administratif, tout en laissant aux travailleurs indépendants la liberté professionnelle qu’ils recherchent. Le portage salarial est également une option possible bien que peu répandue en France ; elle permet alors au salarié d’exercer comme indépendants sous contrat spécial pour le compte d’une entreprise avec les sécurités administratives que cela suppose.
Exercer son métier en tant qu’indépendant est un mode d’organisation de la vie professionnelle tout à fait intéressant par la flexibilité qu’il confère au travailleur. Par défaut, il implique toutefois que le professionnel, devenu légalement autonome, assume seul la vie de l’entreprise qu’il incarne alors en son nom personnel. Ce statut demeure donc particulièrement vulnérable économiquement, mais aussi sur le plan social en raison des conditions particulières qui encadrent son accès à certaines prestations. Pour prévenir ces inconvénients, le travailleur indépendant peut faire évoluer son statut en optant pour le portage salarial ou en rejoignant une coopérative d’entrepreneur. Se rapprochant ainsi du statut salarié tout en conservant l’autonomie qui fait tout l’intérêt du statut d’auto-entrepreneur, le travailleur indépendant peut arriver à trouver un équilibre viable pour gérer efficacement sa vie professionnelle.
Mais le contexte économique actuel demeure très difficile pour les professionnels indépendants. Pour les salariés traditionnels, l’entreprise et sa structure protègent quelque peu de la conjoncture. En revanche, les auto-entrepreneurs prennent la crise de plein fouet. De 2007 à 2008, les gains des travailleurs indépendants ont ainsi diminué de 3,4 %. Ce chiffre témoigne de la vulnérabilité de ce mode de vie professionnel : une commande annulée, un livrable rejeté par le client et c’est l’activité même de l’entreprise en nom personnel qui se trouve menacée en l’absence de capacités importantes de gestion des commandes.
Bien que l’enthousiasme pour le statut d’indépendant soit fort en France, la proportion d’auto-entrepreneurs parmi la population active y demeure paradoxalement faible en comparaison de ce qui s'observe aux États-Unis. Culturellement, la France n’a pas les mêmes références que le pays des self-made-men. Mais cette contradiction française ne s’explique pas seulement par la composante culturelle et l’attrait du risque.
Sur le plan administratif et légal en effet, le statut d’auto-entrepreneur pose certaines questions. S’il permet d’exonérer l’entreprise de charges tant qu’elle ne réalise pas de chiffre d’affaires – ce qui permet donc de lancer une activité de façon relativement confortable –, la flexibilité administrative du statut d’auto-entrepreneur n’a d’égale celle qui s’applique à ses revenus. En effet, si certaines professions sont classiquement animées par des indépendants dont le niveau de vie est assez bien assuré comme c’est le cas de secteur juridique ou informatique, l’incertitude quant à la rémunération demeure omniprésente dès lors qu’on évolue hors de ces sentiers balisés. Par ailleurs, l’accès aux diverses protections sociales telles que l’assurance maladie ou le service de retraite est plus complexe pour un indépendant que pour un salarié classique.
Pour y remédier, des solutions existent. Les regroupements professionnels tels que les coopératives d’entrepreneurs peuvent par exemple constituer une raison sociale avantageuse sur le plan administratif, tout en laissant aux travailleurs indépendants la liberté professionnelle qu’ils recherchent. Le portage salarial est également une option possible bien que peu répandue en France ; elle permet alors au salarié d’exercer comme indépendants sous contrat spécial pour le compte d’une entreprise avec les sécurités administratives que cela suppose.
Exercer son métier en tant qu’indépendant est un mode d’organisation de la vie professionnelle tout à fait intéressant par la flexibilité qu’il confère au travailleur. Par défaut, il implique toutefois que le professionnel, devenu légalement autonome, assume seul la vie de l’entreprise qu’il incarne alors en son nom personnel. Ce statut demeure donc particulièrement vulnérable économiquement, mais aussi sur le plan social en raison des conditions particulières qui encadrent son accès à certaines prestations. Pour prévenir ces inconvénients, le travailleur indépendant peut faire évoluer son statut en optant pour le portage salarial ou en rejoignant une coopérative d’entrepreneur. Se rapprochant ainsi du statut salarié tout en conservant l’autonomie qui fait tout l’intérêt du statut d’auto-entrepreneur, le travailleur indépendant peut arriver à trouver un équilibre viable pour gérer efficacement sa vie professionnelle.