L'influence de l'Etat français est donc mal perçue par l'allié nippon de Renault. Le constructeur français détient en effet 43,4% du constructeur japonais tandis que ce dernier ne détient que 15% du français. Une différence de taille puisque Nissan est exclu du Conseil d'administration de Renault alors que Renault a voix en chapitre chez Nissan.
Pour le japonais la montée en capital du gouvernement a "changé la donne" et donc les termes de l'accord de 2002. Une thèse réfutée par Emmanuel Macron, ministre de l'Economie, qui a déjà déclaré que ces accords ne doivent pas être revus. Or Nissan pourrait tenter de faire revenir l'alliance aux accords de 1999, soit à son début.
La question est stratégique et de taille : avec les accords de 1999, japonais, Nissan est favorisé tandis que les accords de 2002, de droit français, favorisent Renault et l'Etat français.
Deux solutions s'offrent alors : soit le gouvernement décide de revendre les 4,7% de capital acquis en avril 2015 et de renoncer à la "minorité de blocage" pour laquelle la montée en capital avait été décidée, soit Nissan pourrait tenter de porter à 25% du capital sa propre participation dans Renault. Auquel cas Nissan aurait sa propre représentation au Conseil d'administration de Renault et pourrait donc contrer les décisions du gouvernement.
Autre stratégie, parallèle, de Nissan : la dilution du capital de Renault à moins de 40% chez Nissan afin de reprendre le contrôle de l'entreprise.
Pour le japonais la montée en capital du gouvernement a "changé la donne" et donc les termes de l'accord de 2002. Une thèse réfutée par Emmanuel Macron, ministre de l'Economie, qui a déjà déclaré que ces accords ne doivent pas être revus. Or Nissan pourrait tenter de faire revenir l'alliance aux accords de 1999, soit à son début.
La question est stratégique et de taille : avec les accords de 1999, japonais, Nissan est favorisé tandis que les accords de 2002, de droit français, favorisent Renault et l'Etat français.
Deux solutions s'offrent alors : soit le gouvernement décide de revendre les 4,7% de capital acquis en avril 2015 et de renoncer à la "minorité de blocage" pour laquelle la montée en capital avait été décidée, soit Nissan pourrait tenter de porter à 25% du capital sa propre participation dans Renault. Auquel cas Nissan aurait sa propre représentation au Conseil d'administration de Renault et pourrait donc contrer les décisions du gouvernement.
Autre stratégie, parallèle, de Nissan : la dilution du capital de Renault à moins de 40% chez Nissan afin de reprendre le contrôle de l'entreprise.