Deux commandes et un carnet bien rempli : voilà le plan, annoncé, que le gouvernement a mis en place pour qu'Alstom renonce à fermer l'usine de Belfort. Une telle fermeture, après l'échec du sauvetage de Florange, aurait pesé sur la Présidentielle de 2017 alors que le Parti Socialiste n'est déjà pas favori dans les sondages. Mais la fermeture n'aura pas lieu, en tout cas pour l'instant.
L'Etat va mettre de sa poche quelques 500 millions d'euros pour commander 6 rames de TGV pour la ligne Lyon-Turin-Milan, en construction, et 15 rames de TGV qu'il fera rouler sur des lignes Intercités pour commencer. 21 rames en tout, donc, auxquelles s'ajoute la commande de la SNCF.
Le transporteur va, de son côté, acheter à Alstom 20 locomotives diesel pour le tractage des tains en panne. De plus, un projet de transformer le site en site de production de bus électriques serait dans les cartons. Une manière comme une autre de tenter de relancer l'activité.
Car si le carnet de commandes est désormais bien rempli pour le site de Belfort, cela ne devrait pas durer. En 2021 les commandes seront livrées et le site se retrouvera comme en 2016... menacé de fermeture. Les 400 emplois du site ont donc quelques années de sursis mais si la situation ne s'améliore pas sur le front international, le problème risque de ressurgir sur le dos du prochain gouvernement.
Sans compter que Bruxelles pourrait mettre les bâtons dans les roues du projet du gouvernement : la commande passée à Alstom n'a pas été faite selon les règles des appels d'offres qui régissent les commandes publiques...
L'Etat va mettre de sa poche quelques 500 millions d'euros pour commander 6 rames de TGV pour la ligne Lyon-Turin-Milan, en construction, et 15 rames de TGV qu'il fera rouler sur des lignes Intercités pour commencer. 21 rames en tout, donc, auxquelles s'ajoute la commande de la SNCF.
Le transporteur va, de son côté, acheter à Alstom 20 locomotives diesel pour le tractage des tains en panne. De plus, un projet de transformer le site en site de production de bus électriques serait dans les cartons. Une manière comme une autre de tenter de relancer l'activité.
Car si le carnet de commandes est désormais bien rempli pour le site de Belfort, cela ne devrait pas durer. En 2021 les commandes seront livrées et le site se retrouvera comme en 2016... menacé de fermeture. Les 400 emplois du site ont donc quelques années de sursis mais si la situation ne s'améliore pas sur le front international, le problème risque de ressurgir sur le dos du prochain gouvernement.
Sans compter que Bruxelles pourrait mettre les bâtons dans les roues du projet du gouvernement : la commande passée à Alstom n'a pas été faite selon les règles des appels d'offres qui régissent les commandes publiques...