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L'examen définitif des comptes de l'année 2014 d'Areva sera finalisé le 2 mars 2015. Le 3 mars se tiendra un Conseil d'Administration qui devra les valider et alors les pertes auront été quantifiées au mieux. Mais dès maintenant les premiers montants annoncés peuvent être plus qu'inquiétants.
En 2014 le groupe aurait perdu 4,9 milliards d'euros alors que les pertes en 2013 n'étaient que de 500 millions d'euros. Un tel déficit est inquiétant d'autant plus qu'il dépasse largement la valeur du groupe en Bourse. Areva n'est valorisée qu'aux alentours de 3,7 milliards d'euros à la Bourse de Paris.
En cause, durant cette année 2014, une dépréciation de nombre d'actifs, notamment des impôts différés ou encore son usine de conversion d'uranium Comuhex II située à Malvési, en France. Pas vraiment de quoi se réjouir.
Et Areva ne peut guère se réjouir non plus du résultat de la nouvelle génération d'EPR dont le projet le plus important est celui de Flamandville. Les contrats de construction sont en perte, les coûts dépassant les prévisions, sur le site finlandais Olkiluoto 3 ainsi qu'en France. Ce qui ne fait que creuser le déficit du groupe.
La publication de ces données devrait entraîner la mise en place d'un nouveau plan de relance déjà à l'étude par le nouveau conseil d'administration et dont les grandes lignes seront présentées, normalement, le 4 mars 2015. C'est à cette date que les comptes définitifs seront également présentés au public.
En 2014 le groupe aurait perdu 4,9 milliards d'euros alors que les pertes en 2013 n'étaient que de 500 millions d'euros. Un tel déficit est inquiétant d'autant plus qu'il dépasse largement la valeur du groupe en Bourse. Areva n'est valorisée qu'aux alentours de 3,7 milliards d'euros à la Bourse de Paris.
En cause, durant cette année 2014, une dépréciation de nombre d'actifs, notamment des impôts différés ou encore son usine de conversion d'uranium Comuhex II située à Malvési, en France. Pas vraiment de quoi se réjouir.
Et Areva ne peut guère se réjouir non plus du résultat de la nouvelle génération d'EPR dont le projet le plus important est celui de Flamandville. Les contrats de construction sont en perte, les coûts dépassant les prévisions, sur le site finlandais Olkiluoto 3 ainsi qu'en France. Ce qui ne fait que creuser le déficit du groupe.
La publication de ces données devrait entraîner la mise en place d'un nouveau plan de relance déjà à l'étude par le nouveau conseil d'administration et dont les grandes lignes seront présentées, normalement, le 4 mars 2015. C'est à cette date que les comptes définitifs seront également présentés au public.