L'Agence de protection de l'environnement des Etats-Unis, déjà à l'origine de la découverte des logiciels truqueurs sur les moteurs Volkswagen, vient de jeter un pavé dans la marre. Selon le journal allemand Bild am Sonntag, ce serait au tour d'Audi d'être accusé d'avoir triché aux tests antipollution. Une découverte que l'agence aurait faite durant l'été 2016 alors que l'enquête battait son plein.
Les moteurs Audi des modèles A6, A8 et Q5 auraient embarqué un logiciel de réduction des émissions semblable à celui embarqué par les moteurs Volkswagen. La différence est toutefois subtile : alors que le logiciel truquer de Volkswagen s'activait quand il reconnaissait que la voiture passait un test, celui d'Audi se désactiverait automatiquement dès lors que le volant est tourné de plus de 15 degrés, preuve que la voiture est en train de rouler et non de subir un contrôle. Le résultat est toutefois le même : Audi, comme Volkswagen, aurait triché.
C'est donc un nouveau volet qui risque de s'ouvrir alors que Volkswagen a conclu un accord à 15 milliards de dollars pour l'affaire des moteurs 2 litres avec logiciel truqueur. Mais ce n'est pas la seule mauvaise nouvelle de ce début novembre 2016.
Toujours selon Bild am Sonntag, le tribunal de Brunswick, en Basse-Saxe, chargé du volet allemand du scandale, aurait dans son collimateur l'ancien directeur financier d'Audi et actuel président du Conseil de Surveillance, Hans Dieter Pötsch, membre également de la famille Pötsch qui dirige Volkswagen depuis des générations.
Selon le tribunal M. Pötsch aurait failli à son devoir d'information auprès des actionnaires lorsque l'agence américaine de l'environnement avait notifié l'enquête au groupe. Lorsque le scandale a explosé, le cours de Volkswagen a perdu près de 40 % de sa valeur en quelques jours... et les actionnaires se sont sentis floués.
Les moteurs Audi des modèles A6, A8 et Q5 auraient embarqué un logiciel de réduction des émissions semblable à celui embarqué par les moteurs Volkswagen. La différence est toutefois subtile : alors que le logiciel truquer de Volkswagen s'activait quand il reconnaissait que la voiture passait un test, celui d'Audi se désactiverait automatiquement dès lors que le volant est tourné de plus de 15 degrés, preuve que la voiture est en train de rouler et non de subir un contrôle. Le résultat est toutefois le même : Audi, comme Volkswagen, aurait triché.
C'est donc un nouveau volet qui risque de s'ouvrir alors que Volkswagen a conclu un accord à 15 milliards de dollars pour l'affaire des moteurs 2 litres avec logiciel truqueur. Mais ce n'est pas la seule mauvaise nouvelle de ce début novembre 2016.
Toujours selon Bild am Sonntag, le tribunal de Brunswick, en Basse-Saxe, chargé du volet allemand du scandale, aurait dans son collimateur l'ancien directeur financier d'Audi et actuel président du Conseil de Surveillance, Hans Dieter Pötsch, membre également de la famille Pötsch qui dirige Volkswagen depuis des générations.
Selon le tribunal M. Pötsch aurait failli à son devoir d'information auprès des actionnaires lorsque l'agence américaine de l'environnement avait notifié l'enquête au groupe. Lorsque le scandale a explosé, le cours de Volkswagen a perdu près de 40 % de sa valeur en quelques jours... et les actionnaires se sont sentis floués.