Android représente 80 % du marché des smartphones, Apple, Windows et Blackberry se partageant le reste du gâteau. Une telle suprématie, pour Bruxelles, serait dangereuse pour la concurrence. Mercredi 18 avril 2016, Margrethe Vestager, Commissaire européenne à la Concurrence, a donc notifié à Google ce de quoi elle l'accuse.
"Au stade actuel de notre enquête, nous pensons que par son comportement, Google prive les consommateurs d’un choix plus large d’applications et de services mobiles et que l’entreprise freine l’innovation émanant des autres acteurs, en violation des règles de concurrence de l’UE" estime Bruxelles dans son communiqué.
Pour Google, toutefois, ces accusations n'ont pas de sens : "Android a aidé à promouvoir un écosystème remarquable et durable, ouvert à l’innovation". Le géant américain nie donc tout en bloc et va préparer sa défense. Les concurrents du groupe, et certaines entreprises, se sont félicitées de la décision de Bruxelles s'estimant lésées par la politique de Google concernant les applications. Google, en effet, se réserve le droit de refuser une application sur le Play Store.
L'affaire vient toutefois à peine de commencer : avant qu'une amende, s'il y a lieu, ne soit infligée au groupe il faudra du temps. Au maximum, Google risque une amende de 10 % du chiffre d'affaires annuel du groupe, soit 7,4 milliards de dollars. Pas forcément de quoi faire peur au géant américain dont le cash dépasse les 50 milliards.
"Au stade actuel de notre enquête, nous pensons que par son comportement, Google prive les consommateurs d’un choix plus large d’applications et de services mobiles et que l’entreprise freine l’innovation émanant des autres acteurs, en violation des règles de concurrence de l’UE" estime Bruxelles dans son communiqué.
Pour Google, toutefois, ces accusations n'ont pas de sens : "Android a aidé à promouvoir un écosystème remarquable et durable, ouvert à l’innovation". Le géant américain nie donc tout en bloc et va préparer sa défense. Les concurrents du groupe, et certaines entreprises, se sont félicitées de la décision de Bruxelles s'estimant lésées par la politique de Google concernant les applications. Google, en effet, se réserve le droit de refuser une application sur le Play Store.
L'affaire vient toutefois à peine de commencer : avant qu'une amende, s'il y a lieu, ne soit infligée au groupe il faudra du temps. Au maximum, Google risque une amende de 10 % du chiffre d'affaires annuel du groupe, soit 7,4 milliards de dollars. Pas forcément de quoi faire peur au géant américain dont le cash dépasse les 50 milliards.