Google, Facebook mais également Dailymotion et toutes les entreprises fournissant des services de vidéo en ligne seraient concernés par cette taxe dont a eu vent le journal Les Echos. Portée par les députés Karine Berger, Bruno Le Roux et Pierre-Alain Muet, tous du Parti Socialiste, elle vise directement la publicité présente avant les vidéos disponibles sur Internet.
Cette taxe, si elle est adoptée, permettra au gouvernement de capter une partie des bénéfices liés aux publicités vidéo sur Internet. La taxe reste limitée : à peine 2 % pour les vidéos classiques et jusqu'à 10 % pour les vidéos des sites pornographiques. Mais des abattements sont prévus, notamment pour les revenus publicitaires inférieurs à 100 000 euros et pour les contenus "amateur" qui bénéficieraient d'un abattement de 66 %.
L'objectif de cet amendement à la Loi de Finances 2017 est donc simple : viser les GAFA et les autres géants de l'Internet. Au journal Les Echos, l'entourage de Karine Berger exprime clairement cette volonté de la député.
Reste que l'amendement, qui sera discuté mercredi 12 octobre 2016, n'a pas toutes ses chances d'être adopté. Ce ne sera pas la première fois qu'un gouvernement tente de taxer ce type de revenus mais jusqu'à présent les projets de loi et les amendements n'ont jamais passé le cap de la simple proposition.
Cette taxe, si elle est adoptée, permettra au gouvernement de capter une partie des bénéfices liés aux publicités vidéo sur Internet. La taxe reste limitée : à peine 2 % pour les vidéos classiques et jusqu'à 10 % pour les vidéos des sites pornographiques. Mais des abattements sont prévus, notamment pour les revenus publicitaires inférieurs à 100 000 euros et pour les contenus "amateur" qui bénéficieraient d'un abattement de 66 %.
L'objectif de cet amendement à la Loi de Finances 2017 est donc simple : viser les GAFA et les autres géants de l'Internet. Au journal Les Echos, l'entourage de Karine Berger exprime clairement cette volonté de la député.
Reste que l'amendement, qui sera discuté mercredi 12 octobre 2016, n'a pas toutes ses chances d'être adopté. Ce ne sera pas la première fois qu'un gouvernement tente de taxer ce type de revenus mais jusqu'à présent les projets de loi et les amendements n'ont jamais passé le cap de la simple proposition.