0,1% : c'est l'inflation au Royaume-Uni pour le mois de juillet 2015. Légèrement en hausse par rapport au 0% du mois de juin et surtout par rapport à la baisse des prix de 0,2% d'avril 2015 (la première fois depuis 1960 que l'inflation était négative outre-Manche), mais ce n'est toujours pas assez pour une économie saine. Rappelons que la BCE espère faire remonter l'inflation de la zone euro (donc pas du Royaume-Uni) à des niveaux proches de 2% grâce, entre autres, à son programme de rachat d'actifs.
Si elle reste basse, l'inflation de juillet 2015 a battu le consensus des analystes qui s'attendaient à une totale stagnation. Mais il reste une bonne nouvelle : en enlevant les produits volatiles comme le tabac et l'énergie, l'inflation dite sous-jacente a augmenté. Elle passe de 0,8% en juin 2015 à 1,2% en, juillet 2015 au Royaume-Uni.
La hausse de l'inflation sous-jacente reste toutefois conjoncturelle et correspond à la période de soldes d'été qui ont été moins importants qu'en 2014. Moins de réductions donc des prix plus élevés qui, sur un an, ont entrainé une hausse des prix. Mais la situation économique reste sensiblement la même.
Le temps d'une hausse des taux directeurs de la banque d'Angleterre, que les investisseurs attendent, ne semble pas encore arrivé. Tant que le pétrole, qui bat de nouveau des records de prix bas, et la livre sterling, qui est très forte par rapport au dollar et à l'euro, ne changent pas leur tendance, la banque d'Angleterre n'aura guère le choix que de maintenir des taux directeurs faibles.
Si elle reste basse, l'inflation de juillet 2015 a battu le consensus des analystes qui s'attendaient à une totale stagnation. Mais il reste une bonne nouvelle : en enlevant les produits volatiles comme le tabac et l'énergie, l'inflation dite sous-jacente a augmenté. Elle passe de 0,8% en juin 2015 à 1,2% en, juillet 2015 au Royaume-Uni.
La hausse de l'inflation sous-jacente reste toutefois conjoncturelle et correspond à la période de soldes d'été qui ont été moins importants qu'en 2014. Moins de réductions donc des prix plus élevés qui, sur un an, ont entrainé une hausse des prix. Mais la situation économique reste sensiblement la même.
Le temps d'une hausse des taux directeurs de la banque d'Angleterre, que les investisseurs attendent, ne semble pas encore arrivé. Tant que le pétrole, qui bat de nouveau des records de prix bas, et la livre sterling, qui est très forte par rapport au dollar et à l'euro, ne changent pas leur tendance, la banque d'Angleterre n'aura guère le choix que de maintenir des taux directeurs faibles.