Entre le 9 mars 2016, date de la première mobilisation massive contre la Loi Travail portée par la ministre Myriam El Khomri, et le 15 juin 2016, date d'arrêt de l'étude sur le coût de la grève, la SNCF a comptabilisé 23 journées de mobilisation, soit environ une journée tous les trois jours. Le mouvement va donc coûter très cher au transporteur.
La première estimation officielle de la SNCF rejoint celle annoncée par Guillaume Pépy, PDG du groupe : la grève aurait coûté au 15 juin 2016 310 millions d'euros. Une somme qui devrait toutefois augmenter car le calcul ne s'arrête que le 15 juin 2016 et que tous les frais n'ont pas été pris en compte.
Il manque, par exemple, le montant final des remboursements et indemnisations diverses liées aux retards et suppressions des trains. Le groupe a annoncé avoir reçu 20 000 demandes mais en attend encore.
De plus, la SNCF ne peut pas encore évaluée le coût de la grève en termes d'image : les retards et annulations en série devrait entraîner un mouvement de défiance des voyageurs envers le groupe, mouvement qui se traduira par une baisse des ventes de billets, les voyageurs préférant à la SNCF un autre moyen de transport.
La grève pourrait donc coûter beaucoup plus cher que les 310 millions d'euros annoncés ce mercredi 22 juin 2016. Peut-être même plus que les 377 millions d'euros de bénéfice que la SNCF a faits en 2015.
La première estimation officielle de la SNCF rejoint celle annoncée par Guillaume Pépy, PDG du groupe : la grève aurait coûté au 15 juin 2016 310 millions d'euros. Une somme qui devrait toutefois augmenter car le calcul ne s'arrête que le 15 juin 2016 et que tous les frais n'ont pas été pris en compte.
Il manque, par exemple, le montant final des remboursements et indemnisations diverses liées aux retards et suppressions des trains. Le groupe a annoncé avoir reçu 20 000 demandes mais en attend encore.
De plus, la SNCF ne peut pas encore évaluée le coût de la grève en termes d'image : les retards et annulations en série devrait entraîner un mouvement de défiance des voyageurs envers le groupe, mouvement qui se traduira par une baisse des ventes de billets, les voyageurs préférant à la SNCF un autre moyen de transport.
La grève pourrait donc coûter beaucoup plus cher que les 310 millions d'euros annoncés ce mercredi 22 juin 2016. Peut-être même plus que les 377 millions d'euros de bénéfice que la SNCF a faits en 2015.