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C'est le journal Le Monde qui dévoile ce dimanche 8 février 2015 une première partie de l'enquête sur l'évasion fiscale menée par HSBC pour le compte de ses clients. En particulier par la filiale britannique de HSBC qui, selon le journal, aurait incité les détenteurs de comptes à frauder le fisc entre 2005 et 2007. Pour un montant total de 180 milliards d'euros.
L'enquête menée par Le Monde et les journalistes de l'ICIJ s'inscrit dans le cadre des révélations faites par Hervé Falciani. Ce dernier, informaticien chez HSBC, avait en 2008 fourni plusieurs dizaines de giga-octets de données au fisc français dans lesquels étaient présents les mouvements bancaires de fraudeurs.
Parmi ceux-ci, des grands noms français et internationaux comme l'humoriste Gad Elmaleh, le sportif Valentino Rossi ou encore le roi du Maroc Mohamed VI.
La banque HSBC, frappée de plein fouet par ces nouvelles révélations, assure reconnaître les "manquements du passé", notamment de sa filiale britannique. Mais elle assure également que des mesures de contrôle plus poussées ont été mises en place depuis et que la banque n'incite plus à la fraude fiscale.
Du côté du fisc français on assure également que des enquêtes ont été ouvertes dès 2008 et que plusieurs dossiers ont été régularisés. Il y a toutefois toujours plusieurs dizaines de dossiers en attente de jugement.
Selon les données auxquelles a eu accès Le Monde, HSBC aurait permis aux fraudeurs de cacher au fisc français plus de 5 milliards d'euros, ce qui fait de la France le cinquième pays qui aurait le plus fraudé en termes de montants.
L'enquête menée par Le Monde et les journalistes de l'ICIJ s'inscrit dans le cadre des révélations faites par Hervé Falciani. Ce dernier, informaticien chez HSBC, avait en 2008 fourni plusieurs dizaines de giga-octets de données au fisc français dans lesquels étaient présents les mouvements bancaires de fraudeurs.
Parmi ceux-ci, des grands noms français et internationaux comme l'humoriste Gad Elmaleh, le sportif Valentino Rossi ou encore le roi du Maroc Mohamed VI.
La banque HSBC, frappée de plein fouet par ces nouvelles révélations, assure reconnaître les "manquements du passé", notamment de sa filiale britannique. Mais elle assure également que des mesures de contrôle plus poussées ont été mises en place depuis et que la banque n'incite plus à la fraude fiscale.
Du côté du fisc français on assure également que des enquêtes ont été ouvertes dès 2008 et que plusieurs dossiers ont été régularisés. Il y a toutefois toujours plusieurs dizaines de dossiers en attente de jugement.
Selon les données auxquelles a eu accès Le Monde, HSBC aurait permis aux fraudeurs de cacher au fisc français plus de 5 milliards d'euros, ce qui fait de la France le cinquième pays qui aurait le plus fraudé en termes de montants.