Le prélèvement des impôts sur le revenu à la source est une des grandes réformes fiscales du quinquennat de François Hollande. Il s’agit, pour les entreprises, de retenir sur la fiche de paie le montant des impôts en fonction d’un barème qui serait communiqué par Bercy. Dès le départ, le patronat a vivement critiqué cette réforme, mais sans avoir eu gain de cause.
La crise du fleuron français de l’industrie ferroviaire Alstom avait créé le risque de voir être fermée son usine historique de Belfort. Désireux de ne pas faire de Belfort un nouveau Florange, le gouvernement avait alors commandé à Alstom 15 TGV. Une commande de 418 millions d’euros que l’État aurait dû payer. Finalement, la commande sera réalisée avec quelques différences, notamment sur l’entité qui réglera la note.
Alors qu’on commençait doucement à oublier le dossier Ecotaxe, un des plus gros échecs politiques du quinquennat de François Hollande, la Cour des Comptes, dans son rapport annuel, en remet une couche. Mardi 7 février 2017, elle a fustigé le dossier le coût, pour l’État, de l’abandon du projet de taxation pour les poids lourds, censé financer la transition énergétique de l’Hexagone.
Mauvaise nouvelle pour le gouvernement à quelques mois seulement du premier tour de l’élection Présidentielle de 2017 : l’Insee a dévoilé les statistiques de croissance de la France pour l’année 2016. Loin d’être conforme à ce que prévu par Bercy ou espéré par le gouvernement, la croissance dans l’Hexagone reste stable d’une année sur l’autre, rendant compliquée la réduction du déficit public.
Le groupe Volkswagen avait mal commencé l’année 2016 après avoir terminé l’année 2015 en catastrophe : en septembre 2015 le scandale du DieselGate explose aux Etats-Unis et dans les mois qui ont suivi les têtes ont commencé à tomber tandis que les autorités des divers pays concernés prenaient le dossier en main. Depuis Volkswagen a accepté des amendes pour un montant dépassant les 18 milliards d’euros uniquement en Amérique du Nord.
Le dossier des rentes des concessionnaires autoroutiers, qui avait fait scandale en 2014, vient d’être rouvert par l’Arafer, l’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières. L’organisme indépendant a fait ses premiers calculs concernant les dernières concessions signées entre les entreprises de BTP et l’Etat et il semblerait qu’elles soient fortement défavorables aux usagers des autoroutes.